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CUSCO-VALLEE SACREE-AGUAS CALIENTES
Cusco et la Vallée Sacrée
Qoricancha et Santo Domingo
Le Temple extraordinairement travaillé du Soleil (Templo del Sol) à Qoricancha était le plus somptueux temple de l'Empire Inca. Quelque 4000 prêtres et leurs accompagnateurs ont vécu dans ses limites. Qoricancha a également servi en tant que principal observatoire astronomique pour les Incas.
Dédié au culte du soleil, la divinité la plus importante des 'Incas, le complexe du temple était un palais étincelant tout droit sorti de la légende d'El Dorado: Qoricancha signifie "cour de l'or" en quechua.
En plus des centaines de panneaux d'or qui tapissent ses murs, il y avait des personnages grandeur nature en or, des autels en or massif, et un énorme disque de soleil d'or. Le disque du soleil reflète le soleil et le temple baigné dans la lumière. Lors du solstice d'été, le soleil brille encore directement dans une niche où seul le chef Inca a été autorisé à s'asseoir. Le temple associe 2 monuments, un temple Inca et une Eglise. En effet, c'est à l'occasion d'un tremblement de terre que l'on s'aperçut que l'Eglise St Dominique et son couvent avait été édifiés sur le temple de Qoricancha !
Qoricancha était l'édifice sacré le plus important, c'est là que se pratiquaient le mariage, le sacre puis les funérailles de l'Inca. Les momies des Incas défunts étaient conservées dans des niches et recevaient régulièrement des offrandes.
Malheureusement, en 1534, les hommes de Pizarro ont tout pillé et détruit. Voici ce que l'on peut observer désormais de ce qui reste du Temple. On notera les pierres des murs, parfaitement taillées.C'est à partir du Qoricancha que rayonnait le système des Ceques. Ce système était composé de quarante-et-une lignes imaginaires, le long desquelles s'agençaient trois-cent-vingt-huit huacas dispersés de part et d'autre de Tahuantinsuyu.Cette organisation particulière permit un contrôle totale de l'empire à partir de Cuzco.
Vue globa le de Santo Domingo eglise et couvent.
Nous pénétrons dans le cloitre, recouvert de peinture à l'air libre.(photo interdite).
On devine les peintures au fond.
En or massif , la terre mère.
L'explication des symboles.
Agencement des pierres
et perspective des fenêtres.
Nous passons à la place des Armes, pour réaliser quelques photos, de ce lieu que nous déjà vu le soir.
Place des armes, la cathédrale.
La Compagnia
Fontaine de la place
Regardez le nombre de côtés de cette pierre.
Vue des arcades de la place.
Nous reprenons notre voyage en direction de Chinchero.
Remarquez le mur avec ses niches de forme trapézoidale.
Derrière l'église tout en blanc
Porche de l'église et détail d'une fresque.
L'intérieur baroque de l'église et son plafond peint.
Détail du plafond et mur avec une fresque.
Nous sortons de l'église, pour visiter les terrasses.
Les terrasses épousent les courbes de la montagne et descendent très bas.
Notre groupe dans les terrasses.
Nous continuons notre route dans la vallée sacrée.
Direction les salines de Maras.
À cet endroit, le plateau commence à plonger vers la Vallée sacrée. A plus de 3 200 m, une source jaillit donnant naissance à un ruisseau saturé de chlorure de sodium. Un atout précieux dans cette région très éloignée de la mer.
Les Indiens extrayaient du sel des versants de la vallée dès l'époque pré-inca; il y a environ 500 ans, les Espagnols canalisèrent le ruisseau vers des bassins en terrasses, qui parsèment les pentes du plateau.
Aujourd'hui, les 700 à 800 familles qui possèdent les quelque 3 600 bassins sont organisées en coopérative. La production annuelle totale oscille entre 160 et 200 tonnes.Vue d'ensemble de la saline.
Travail dans la saline.
La difficulté du travail.
Travail sans les gants.
Les autres photos dans le diaporama.
Nous repartons vers notre prochaine visite, la forteresse d'Ollantaytambo.
La forteresse d’Ollantaytambo a été bâtie à l’apogée de l’empire Inca, et installée de façon stratégique au sommet d’un escarpement surveillant l’entrée Nord-Ouest de la vallée sacrée. En 1536, cette forteresse fut le théâtre de l’ultime défaite des Incas contre les Espagnols. Un temple inachevé, sans doute à cause de cette conquête domine d’impressionnantes terrasses.
La forteresse se compose de cinq étages de terrasses donnant sur le ravin, et de six sur la vallée, sans compter une longue muraille fortement épaisse qui lui sert de base. Vers le sommet, plusieurs blocs de porphyre rougeâtre de 5 m 44 de long sur 1m 46 de haut gisent couchés sur le sol ; deux autres, disposés en angle droit, marquent l’entrée d’un souterrain qui aurait communiqué avec Cusco (la ville impériale). Il existe dans le mur du cinquième rempart, dix niches ou guérites tournées vers Cuzco et une porte par laquelle on entre dans l'intérieur du fort.
La taille des pierres est plus merveilleuse encore qu'à Cuzco, quoique le porphyre qui a servi à la construction de la forteresse d'Ollantaytambo soit plus dur et plus difficile à travailler que le calcaire des remparts de la ville du Soleil. Les blocs sont taillés presque dans la forme voulue et prêts à être installés. Parmi eux, on remarque à plusieurs endroits qu’ils sont travaillés afin de recevoir la pince d’arrêt en « T ». La ville en elle-même a la forme d'un épi de maïs.
Les maisons représentant les grains, qui eux-mêmes sont séparés par des canaux. ils étaient faits de paille. Dans les constructions ordinaires, en pierre brute ou en briques crues, l'épaisseur des murs ne dépasse pas 40 cm. Pour certains murs d'aqueduc, l'épaisseur a été portée jusqu'à 12 m à cause des tremblements de terre. Malgré leur variété et la grande quantité de bois qu'ils possédaient, les Péruviens en faisaient très peu usage dans les constructions et en limitaient l'emploi aux portes, aux fenêtres et aux toits.
La carrière d'où les Indiens ont tiré leurs matériaux pour construire les fortifications est située de l'autre côté d’un torrent, à une hauteur prodigieuse (des blocs taillés et prêts à être enlevés attestent que la forteresse est restée inachevée). Dans la carrière on divisait la pierre, en la chauffant, suppose-t-on, par la combustion de paille, et ensuite par une projection d'eau froide, qui déterminait la rupture en morceaux de toutes dimensions.
Les outils employés par les anciens Péruviens pour la taille des pierres étaient les uns en alliage de cuivre durci, d'autres en pierre très dure. Les premiers avaient la forme de nos ciseaux, c'est-à-dire qu'une des extrémités se terminait en pointe, et l'autre en forme de couteau. Il existe aussi des haches du même alliage de cuivre, dont le bord est arrondi et dont le manche s'introduisait dans un trou ménagé au travers du métal, de manière à rester perpendiculaire au plan vertical passant par le bord. Quelques-uns de ces instruments sont remarquables par leur dureté. Pour sculpter la pierre et y produire des bas-reliefs, on couvrait avec de la cendre les lignes du dessin qui devaient rester en relief; ensuite on chauffait toute la surface. Les parties de la pierre qui étaient soumises immédiatement au feu se décomposaient, et faisaient des creux plus ou moins profonds, tandis que la superficie garantie par la cendre, corps mauvais conducteur de la chaleur, restait intacte. Pour finir son travail, le sculpteur n'avait plus qu'à repasser légèrement avec son ciseau en métal.
Il est surprenant que ces blocs immenses aient pu être transportés de l'élévation où est située la carrière vers le sommet de la colline de Tambo. Ce qui est plus admirable encore, c'est que les pierres taillées arrivaient intactes à leur destination. Quels étaient donc leurs moyens de transport, puisque ni les distances, ni la dimension des matériaux, ni les obstacles de tout genre résultant de torrents à franchir ou de montagnes à escalader, ne constituaient des barrières suffisantes pour arrêter leurs travaux ? Le peu de documents qui ont survécu de cette histoire nous incite à considérer que les blocs furent transportés et montés jusqu'au temple par un système de plans inclinés dont on augmentait la longueur, à mesure que le travail gagnait en hauteur. On employait aussi, à cet effet, des cordes et des câbles que fabriquaient les Indiens. Il faut aussi attribuer la réussite de ces vastes entreprises au caractère et à la patience des Indiens. La difficulté était également vaincue par leur mode de vie. Pour bâtir les maisons particulières, toute la ville se mettait à l'œuvre, et pour les édifices publics, une ou plusieurs provinces, s'il le fallait ; de cette sorte, on suppléait par la puissance du nombre et par la force aux immenses ressources que l'art nous présente aujourd'hui. La population inca est estimée à 10 millions d’habitants environ.
Ce qui est extraordinaire ce sont les 6 blocs énormes ( 60 tonnes) assemblés entre eux avec une extrême précision .Les blocs ont été transportés sur des rouleaux et hissés par les hommes , jusqu'au sommet par un système de plans inclinés , depuis les carrières qui sont à environ 6km et en plus, il fallait leur faire traverser la rivière Urubamba!
Vue des terrasses. La forteresse en haut.
Vue sur le village.
Les terrasses.
Montée vers la forteresse.
Impressionnant
Toujours les portes en trapèze.
Angle en pierre avec ajustement et découpe de pierre.
Pause sur les marches, pour une photo.
Sur le versant se trouve des tombes.
Continuons notre montée, qui va nous conduire au temple du soleil.
Les énormes pierres et leur assemblage.
Notez les petites liaisons.
Le temple du soleil et ses blocs énormes.Il est inachevé.
Nous redescendons dans le village en bas.
Ruelle et réseau d'eau.
Petit passage au marché.
Taureaux
et
chapeaux
Les autres photos dans le diaporama.
Il est temps de repartir, le train des Andes nous attend, pour nous rendre à Aguas Calientes, étape pour aller à Machu Pichu. Nous arriverons à la nuit.