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AREQUIPA
AREQUIPA
CENTRE HISTORIQUE
Arequipa est la capitale de la région et la deuxième ville la plus peuplée du pays. La ville est située à plus de 2335 mètres d'altitude, au pied du volcan Misti. Elle est surnommée La cité blanche.
En effet, la catastrophe naturelle de 1582 provoqua une évolution majeure en faveur de la construction antisismique, avec l'utilisation systématique du sillar, roche volcanique rose ou blanche que l'on trouve partout dans la région. Auparavant, ce matériau n'avait servi que pour construire les passages de porte de l'église principale et de quelques habitations. Matériau tendre, léger, thermique et résistant, il résout les problèmes liés aux tremblements de terre, tout en étant esthétique.
Une ville fort étonnante, au milieu du désert, qui ne manque pas d'attraits: un ensoleillement de 300 jours par an, un cadre naturel exceptionnel avec la proximité de 3 volcans spectaculaires qui dominent la ville : le Misti, le Chachani et le Picchu Picchu.
Vue sur le volcan MISTI et le volcan CHACHANI
Avec pour toile de fond le cône enneigé du volcan Misti, la plaza de Armas est encadrée, au nord, par la cathédrale et, sur ses trois autres côtés, par une double rangée d'arcades aux piliers de granit et aux voûtes en brique. Au centre, à l'ombre de grands palmiers, une belle fontaine en bronze est ornée de trois vasques couronnées par la statue de Tuturutu, génie tutélaire de la ville.
Vues sur la place des Armes.
Cathédrale et arcades.
Fontaine et
vue sur
Chachani
Nous commencerons par la visite du marché de LIMA, très coloré et avec une multitude de fruits et légumes.
Regardez le diaporama des fruits et légumes
Petit boulot pour petit revenu
1sol la pesée.
Mais que complotent les filles?
Après ce moment riche en couleurs, nous partons visiter la cathédrale SAN PEDRO qui possède deux clochers. Elle a connu une douzaine de restaurations à la suite d'incendies,de séismes et d'une éruption volcanique. L'intérieur de l'église est sobre hormis l'orgue venant de Belgique et la chair de bois, sculptée avec finesse par RIGOT.
La cathédrale SAN PEDRO
La chaire décorée par RIGOT
Nous continuons à flâner dans le centre historique entre boutiques et église.
Vues sous deux angles de l'église SAN FRANCISCO , lieu de la célébration de la fête de l'Immaculée Conception.
Nous continuons notre promenade et découvrons la Casa del Moral.
Une maison du XVIIIe siècle, constituant l'un des plus anciens et des plus importants monuments architecturaux de la période baroque. L'entrée principale de silar blanc est une œuvre d'art où vous pourrez admirer les chiffres soigneusement sculptés et un blason qui est soutenu par deux anges.
Le blason est composé de sculptures plus minuscules: un château, un oiseau, un puma et deux clés croisées.
Casa del Moral avec son figuier dans le patio.
Au détour d'un rue, nous découvrons un entrée qui attire notre oeil.
Au fond du patio, une femme tisse de manière traditionnelle.
Pour les photos, il ne faut pas oublier le pourboire.
Nous tenons à visiter le musée où la momie Juanita se trouve. Vous trouverez son histoire en cliquant sur JUANITA
Voici le résumé.
Juanita, la princesse des glaces.
Trouvée en 1995 par l’archéologue alpiniste, Johan Reinhard, à 6.380 mètres d’altitude sur le mont Ampato, au sud des Andes péruviennes, Juanita, ainsi nommée en hommage à son découvreur, dormait depuis 500 ans dans les glaces. Suite à l’éruption du volcan Sabancaya, les glaces de l’Ampato se sont mises à fondre sous l’effet de la chaleur. La célèbre momie fut trouvée en très bon état de conservation en raison des très grands froids qui sévissent à ces altitudes.
La momie des glaces, enveloppée dans un drap de laine, est une adolescente inca âgée de 14 à 18 ans, sans doute vierge et donnée en sacrifice à quelques divinités des montagnes dans l’espoir d’obtenir de la pluie ou de calmer les volcans. Elle est aujourd’hui conservée au musée Santuarios Andinos d’Arequipa, à mille kilomètres au sud de Lima.Juanita, dont la chair et les organes sont intacts, a permis de livrer des indications sur l’état sanitaire des populations indiennes de l’époque et sur leur alimentation.
Juanita n’est pas la seule momie à avoir été retrouvée dans la glace. Le mont Ampato cachait également deux adolescents momifiés, une fille et un garçon, ainsi que plusieurs objets, sans doute des offrandes. Il semblerait donc, pour les scientifiques et archéologues, que le mont Ampato soit tout un site dédié aux sacrifices incas.
JUANITA
Après cette visite, nous partons en bus, dans le quartier de Yanahuara, qui domine la ville.Nous nous arrêterons au passage à un point de vue, pour admirer le paysage et déguster une petite boisson locale.
Photos de groupe avec les volcans en arrière plan.
La vue est superbe!
La beauté du site ne doit pas nous faire oublier l'existence de favelas.
Nous reprenons la route vers YANAHUARA.
Depuis un "balcon" formé d'une série d’arches en silar sur lesquelles ont été gravées les phrases poétiques des aréquipégniens les plus célèbres du XIXe siècle, nous avons une vue superbe sur la ville et sur le volcan Misti. Sur la place del Campo Redondo se trouve un totem sculpté dans la masse d'un tronc de palmier.
Le quartier de l'église SAN LAZARO qui est l'un des plus anciens quartiers de la ville se situe à l'endroit même où s'installèrent les premiers habitants d'Aréquipa. Sur la place , la fontaine centrale est alimentée par des canalisations datant de l'époque inca. La Compania, ancien sanctuaire de la compagnie de Jésus possède une façade baroque impressionnante taillée dans la pierre appelée le silar. Elle est ornée d'une multitude de colonnades, de spirales,d'oiseaux , de couronnes de lauriers de fleurs et des sarments de vigne. Les artistes métis ont su donner libre cours à leur personnalité , en effet les anges ont des visages indiens et l'un d'eux est même coiffé de plumes .
façade décorée et totem.
Vue sur glacier.
La Compagnie de Jésus : Eglise des jésuites reconstruite en 1650 après avoir été détruite par un tremblement de terre en 1584. A l’intérieur, sacristie, coupole polychrome décorées dans le style espagnol et arabe.
Le cloître de la Compagnie est à quelques dizaines de mètres
Magnifique
frontispice
lauriers,
oiseaux,
gravés dans
la pierre.
Intérieur de l'église avec ses tableaux
Remarquez
le cloître et ses
colonnes
travaillées.
Une photo nous
montre le cloître
après un séisme et
après reconstruction.
Nous sortons du cloître et tombons nez à nez avec un métier chez nous disparu.
Cireur sur la
place des Armes
pendant le défilé
militaire.
En attendant le client, on s'informe.
D'autres petits métiers de la rue.
Pour se restaurer et téléphoner.
VISITE DU COUVENT SANTA CATALINA
Le couvent le plus remarquable d'Aréquipa est celui de Santa Catalina (Sainte Catherine de Sienne), fondé par une riche veuve en 1579, quarante ans à peine après la fondation de la ville. Il est toujours occupé par les dominicaines. Pendant les premiers siècles, les femmes qui y entraient continuaient à y mener grande vie. C'étaient les cadettes des bonnes familles espagnoles qui demeuraient dans ce cloître. Elles y venaient avec leur dot, leurs serviteurs et organisaient des fêtes et des concerts (disent les mauvaises langues). Elles vivaient dans une petite maison, avec cuisine et chambre pour la servante. Le couvent forme donc une véritable petite ville dans la ville. Sur une superficie de 20 000 mètres carrés, on trouve de nombreux cloîtres, des petites rues aux noms andalous (Sevilla, Cordoba...) et même un cimetière. Vers 1870, la réclusion devient plus sévère (et adieu, les servantes). Le couvent, qui a abrité jusqu'à 400 nonnes, est partiellement ouvert au public depuis 1970. D'un point de vue architectural, le monastère est très intéressant : endommagé à de nombreuses reprises, les reconstructions traduisent l'évolution du style de l'époque. Les murs sont en silar, roche volcanique de la région, et peints d'ocre, de bleu, de blanc...
Entrée du cloitre
et fresque en
plein air.
Ruelle du couvent.
Vue sur le volcan Mitsi.
Fontaine et vue sur l'église.
Place de la fontaine et ruelle aux murs ocres.
Cour des novices.
Le lavoir.
Pierre de lave pour filtrer l'eau.