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DE NAZCA A AREQUIPA
NAZCA
Après le bon repas et une bonne nuit à l'hacienda
Petit déjeuner dans la salle de restaurant au plafond original.
Nous quittons cette hacienda avec son décor kitch et passons la porte d'entrée décorée de crâne d'animaux.
Culture de cactées pour recueillir des cochenilles,qui serviront à faire des colorants.
Dernier coup d'oeil au vignes du Pérou.
Nous allons prendre notre bus pour Aréquipa, un trajet de 500kms, soit environ 9H30.
Ce trajet nous permettra de découvrir des paysages différents.
Nous longeons la côte pacifique et profitons du bleu de l'océan.
La mer est belle
On se dégourdit.
Direction Aréquipa .
Après deux heures de route, arrêt pipi et olives.
ou
Oranges
Après deux heures, nous arrivons aux lignes de NAZCA, nous grimpons en haut d'un belvedère pour mieux les voir.
LES LIGNES DE NAZCA
Découverts en 1926 au Pérou, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent figuratives, parfois longues de plusieurs kilomètres, qui se trouvent dans le désert. Le sol sur lequel ils se dessinent est couvert de cailloux que l'oxyde de fer a colorés en gris. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux plus clair, découpant les contours de leurs images.
Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-inca du qui se développa entre 300 avant JCet 800 de notre ère. Ils ont été réalisés entre 400 et 650. Les lignes et géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Les Nazcas réalisaient les figures à grande échelle, probablement à l'aide de procédés géomètriques simples comme le carroyage. On a retrouvé diverses poteries reprenant les mêmes motifs que les géoglyphes.
Ceux-ci prennent la forme d'animaux qui sont gravés à la surface de la Pampa: singe,oiseau mouche (colibri), condor, chien, araignée, orque, héron, pélican. On trouve aussi des figures géométriques : lignes,spirales,ellipse, trapèzes et triangles.
On a déjà dénombré plus de 350 dessins distincts. Ils franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude apparente des lignes en soient affectées. Ces tracés représentent les divinités animales du panthéon religieux des Nazcas. La plupart des figures sont constituées d'une seule ligne ne se recoupant jamais.
Le microclimat permet la conservation des lignes, car :
- le plateau est l'une des régions les plus sèches du monde (trente millimètres de pluie par an) ;
- le sol sans végétation réchauffe fortement l'air (ce qui crée un coussin d'air qui, à son tour, protège les géoglyphes du vent) ;
- enfin le gypse contenu dans le sol, associé à la faible humidité matinale « colle » le sable et la poussière.
Sans sable, ni poussière pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts.
La main et
l'oiseau
Nous reprenons la route et commençons à voir des paysages très différent.
Des sommets enneigés apparaissent.
Ce sont des sommets à 5000 m à caractère volcanique.
Variété de
paysage.
Nous rencontrons le brouillard et une route dangereuse avec des chutes de pierre, dont certaines assez grosses.
Nous sommes attentifs.
Après quelques heures de route, nous approchons d'Aréquipa et les premiers panneaux publicitaires apparaissent.
Enfin ,nous arrivons à
Aréquipa. Tout le monde est fatigué.